iStock 000019309101Small

En raison de la nouvelle prise de conscience accrue à l’égard des allergies et des intolérances alimentaires, l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) publie des modifications à la réglementation sur l’étiquetage des allergènes alimentaires. Les nouvelles lignes directrices entreront en vigueur le 4 août 2012 et permettront aux Canadiens et aux Canadiennes atteints d’allergies et de sensibilités alimentaires de faire des choix éclairés à propos des éléments qu’ils achètent.

On estime qu’environ 5 à 6 pour cent des jeunes enfants et 3 à 4 pour cent des adultes souffrent d’allergies alimentaires. Près de 1 pour cent de la population est atteinte de la maladie cœliaque, chez qui la consommation d’aliments à base de gluten peut mener à des complications à long terme.

La nouvelle réglementation prévoit ajouter et augmenter les exigences relatives à l’étiquetage afin d’assurer que le langage de la déclaration des allergènes, de sources de gluten et de sulfites autrement « cachés », soit plus clair et plus explicite. Le 16 février 2011, des modifications réglementaires sur l’augmentation des exigences relatives à l’étiquetage des allergènes alimentaires étaient publiées dans la partie II de la Gazette du Canada. À l’époque, l’ACIA et Santé Canada ont publié des avis rappelant aux fabricants du domaine alimentaire qu’ils avaient 18 mois pour la mise en œuvre de la nouvelle réglementation sur l’étiquetage. Ce délai approche rapidement.

En raison de ces nouvelles exigences, les allergènes alimentaires, les sources de gluten et les sulfites seront ajoutés à la liste des ingrédients des emballages ou dans un énoncé commençant par la mention « contient » sur les étiquettes.

La réglementation énonce que les emballages de produits doivent également utiliser des termes usuels pour définir les sources de gluten ou les allergènes alimentaires – des termes tels « lait » et « blé ». Les noms communs de sources végétales comme amidons, amidons modifiés, protéines végétales hydrolysées et lécithine doivent également figurer dans la source. À titre d’exemple, l’étiquette doit mentionner protéine de soja hydrolysée plutôt que simplement protéine végétale hydrolysée.

Voici quelques-uns des règlements de la modification :

  • Les produits qui renferment de l’épeautre et du kamut doivent déclarer le terme blé comme un allergène sur leurs étiquettes.
  • Si un emballage d’aliments renferme l’ingrédient « épices », l’étiquette devra déclarer tout allergène, les sources de gluten ou les sulfites présents dans les épices.
  • Les fruits et légumes pré-emballés enduits de cire protectrice comestible doivent déclarer la source de tout allergène ou de gluten sur leurs étiquettes.

L’ACIA et Santé Canada encouragent les entreprises à commencer à utiliser de nouvelles étiquettes en vertu des nouveaux règlements dès que possible afin de fournir aux consommateurs des renseignements importants sur les allergies. Pour tout complément d’information sur la nouvelle règlementation, prière de visiter le site sur l’Étiquetage des allergènes alimentaires de Santé Canada.